La délinquance à Lyon en 1965.
Ce reportage tourné à Lyon est consacré à la délinquance juvénile.
Les témoignages de mineurs délinquants ou en danger de délinquance alternent avec des vues du quartier du Tonkin et de la prison Saint Paul.
Une turbulente bande de jeunes qui a ses habitudes dans un café du Tonkin explique qu’elle préfère se réunir ici plutôt que dans la maison des jeunes du quartier. La patronne du bar donne son approbation.
Une mère de famille de la Croix Rousse confie qu’elle se sent un peu dépassée par le comportement de ses enfants adolescents. Ces derniers, qui échappent de plus en plus à son contrôle, se plaignent du manque d’argent et de liberté.
La fille adolescente explique qu’elle n’hésiterait pas à sortir avec un garçon ayant fait de la prison.
Devant l’entrée d’une boite de nuit où ils viennent d’être refoulés, des jeunes motards en bande évoquent leurs difficultés à sortir avec des filles. Celles- ci leur préfèrent les étudiants snobs.
Le commissaire divisionnaire s’exprime à propos des délits commis par les jeunes délinquants. Il souligne qu’ils sont traités comme des adolescents et non comme des adultes.
Dans un centre d’observation de délinquants en semi-liberté, deux jeunes de 18 ans masqués d’un loup noir apportent leur témoignage. Arrêtés pour vol, ils ne regrettent pas leurs actes. Ils démentent les rumeurs de viols commis par des bandes. Selon eux, il s’agit rarement d’un viol puisque la fille est presque toujours consentante. Rêvant d’un métier dans l’administration et d’une bonne retraite, ils croient avoir peu d’espoir d’améliorer leur sort.
Dernier interviewé masqué, Michel, lycéen arrêté pour port et fabrication d’armes à feu, est un nihiliste d’extrême droite. Il rêvait de rétablir sur le trône un souverain étranger.
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